Je reçois souvent au sein de mon cabinet des salariés qui vivent au quotidien une relation conflictuelle au travail (harcèlement moral, humiliations, heures supplémentaires non rémunérées, etc.) ou souhaitant tout simplement quitter leur emploi sans en avoir trouvé un autre.
Ces salariés viennent me voir en disant qu’ils veulent démissionner ou faire un « abandon de poste ».
Ces deux solutions ne sont pourtant les plus adaptées.
Indemnités chômage et démission
S’agissant de la démission et contrairement aux annonces faîtes dans les médias, il n’est toujours pas possible d’être indemnisé par Pole Emploi en cas démission pour reconversion professionnelle ou création d’entreprise, les décrets d’application de la loi n’étant toujours pas passés.
Au jour de la rédaction de cet article, seuls les cas de démissions « légitimes » (très restrictifs : le plus souvent le suivi de conjoint), permettent d’être indemnisés par Pole Emploi.
Abandon de poste : la fausse « bonne » idée
S’agissant de l’abandon de poste, vous ne percevrez plus de rémunération à partir du moment où vous ne viendrez plus travailler.
Or, votre employeur peut volontairement faire trainer pour mettre en œuvre la procédure de licenciement.
Cette situation peut durer plusieurs mois pendant lesquels vous n’aurez ni salaire, ni indemnités Pole Emploi.
D’autres solutions existent et je suis là, en ma qualité d’avocat en droit du travail sur Toulouse et sa région, pour vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches auprès de votre employeur.
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